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Arnaldur Indriðason, premier prix Boréales/Région Basse-Normandie du polar nordique

7 octobre 2011.
Arnaldur Indridason (c) Olivier Roller

Arnaldur Indridason (c) Olivier Roller

Publié dans 37 pays, le romancier islandais Arnaldur Indriðason recevra le premier prix d’honneur Boréales/Région Basse-Normandie du polar nordique. Les éditions Métailié publient son nouveau roman ce mois-ci, Bettý.

CRL : Depuis 2005, vous recevez régulièrement des prix littéraires, en Islande, en Suède, aux États-Unis, en Angleterre et en France. Après votre passage aux Boréales en 2008, vous recevrez cette année le prix d’honneur du polar nordique remis par la Région Basse-Normandie. Comment expliquez-vous le succès de vos romans et leur caractère universel ?
Arnaldur Indriðason : En effet, mes romans touchent à des questions universelles comme la violence domestique ou les énormes dangers liés aux banques de données médicales. Ils sont écrits dans le style du réalisme social en mettant l’accent sur les personnages. En général, les histoires de détectives sont populaires et dans un pays comme l’Islande, loin au nord dans le froid de l’Atlantique, cela n’en devient que plus excitant. Les histoires d’Erlendur semblent très bien s’exporter. Partout où je vais, les gens me posent les mêmes questions sur lui et entretiennent le même rapport avec son personnage.

CRL : Longtemps l’Islande a cru en l’innocence de sa société, préservée de la violence et des faits divers. Avec la crise financière de 2008, l’Islande vit depuis trois ans une plongée dans l’horreur économique. Quel en est l’impact au quotidien sur votre travail et votre inspiration ?
A. I. : Les gens ont vécu des moments très difficiles en Islande dans les années passées, et c’est encore souvent le cas. Le redressement de la crise économique prend peut-être plus de temps que prévu et il y a encore des questions qui n’ont pas été résolues. Les Islandais demeurent très indignés. Cela affecte tout le pays et également les écrivains. Certains ont écrit des livres sur la crise et d’autres le feront dans les années à venir. Après le krach, dans un livre intitulé Svörtuloft, j’ai écrit au sujet de la cupidité, qui est un élément majeur du problème.

CRL  : Vous êtes aujourd’hui traduit dans plus de 30 pays. On ne connaît en France que votre série consacrée à l’enquêteur Erlendur, torturé par la disparition de son frère et les problèmes de drogue de sa fille. Avec Bettý, les éditions Métailié publient fin octobre un polar inédit. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
A. I. : Ce livre était très amusant à écrire et ça m’a permis de faire une pause et de m’éloigner de la vie difficile d’Erlendur. Bettý est une sorte de film noir, une histoire d’amour et une histoire de nostalgie. J’espère que cela surprendra mes lecteurs.

 Entretien proposé par Jérôme Rémy
(Traduit par Malika Dif)

 

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